L’ARTICLE
Découverte du plus ancien trou noir de l'univers.
L'existence même de ce
mastodonte, 800 millions de fois la masse de notre Soleil, aussi tôt dans
l'histoire de l'univers, est une énigme pour les astronomes.
Il est aussi gros que distant, et c'est une vraie
surprise. Un trou noir hypermassif, de 800 millions de fois la masse de notre
Soleil, dont la lumière a mis 13 milliards d'années pour parvenir jusqu'à nous,
par une équipe internationale de chercheurs (travaux publiés dans Nature et The
Astrophyscial Journal Letters). C'est un record de distance absolu pour un
objet de ce type (le précédent record datait de 2011), mais aussi un record de
poids pour un astre aussi lointain. «Il est au moins dix fois plus gros que le
précédent trou noir supermassif détecté à ce type de distance», précise Bram
Venemans, l'astronome de l'Institut Max Planck d'Astronomie situé à Heidelberg,
en Allemagne, qui coordonne avec son collègue Fabian Walter la recherche de ce
type d'objets dans les confins de l'univers visible depuis plusieurs années.
Ce dernier a été trahi par le repas gargantuesque
qu'il est en train de dévorer. Un disque de matière s'effondre en effet en
spirale dans la gueule de l'ogre cosmique. Or en tombant, cette matière
s'échauffe et émet un rayonnement très intense, 40 mille milliards de fois plus
lumineux que notre Soleil. Ce type de trou noir surpris en pleines agapes a un
nom: c'est ce qu'on appelle un quasar. Ce sont parmi les objets les plus
lumineux de l'univers. Il en existerait plusieurs dizaines à découvrir à de
telles distances, d'après certaines estimations
La lumière émise par ce trou noir hypermassif a
mis tellement de temps à nous parvenir (plus de 13 milliards d'années) que nous
l‘observons tel qu'il était à une époque très reculée. En l'occurrence, 690
millions d'années seulement après le Big Bang, soit moins de 5% de l'âge de
l'univers. Sa prime enfance en quelque sorte. «Nous avons été surpris de voir
que le trou noir était aussi lourd», reconnaît Bram Venemans. «C'était vraiment
inattendu et cela va nous donner des contraintes sur l'évolution de ce type
d'objets dans un univers aussi jeune.»
Patrick Petitjean, astronome à l'Institut
d'Astrophysique de Paris et spécialiste des quasars, explique qu'il faudrait un
trou noir primordial d'un millier de masses solaires pour former un tel mastodonte
dans le délai imparti par son jeune âge. Or on ne sait pas bien comment
pourraient se former de tels objets dans l'univers actuel. Les trous noirs stellaires,
qui se forment par l'effondrement d'étoiles massives en fin de vie ne pèsent
tout au plus que quelques dizaines de masses solaires. «En ces temps très
anciens, l'univers était plus dense», rappelle le chercheur. «D'énormes nuages
de gaz s'effondraient peut-être d'un coup pour former directement ces gros
trous noirs de quelques milliers de masses solaires.»
Ces «gros embryons» très voraces auraient alors
happé les grandes quantités de matière environnante en un délai relativement
court sur les échelles astronomiques pour devenir ces astres aussi obèses que
gloutons. Mais ce scénario, aussi plausible soit-il, est encore loin d'être
certain. C'est toute une histoire passionnante de la jeunesse de l'univers qui
reste à écrire.
COMMENTAIRES
Voilà un monstre formé seulement en 690 millions d’années alors même que former une étoile cela exige des milliards d’années. Ce paradoxe ne semble pas gêner les astrophysiciens qui ne démordent pas de leur théorie de naissance de l’univers à partir d’un big bang ayant eu cours il y a 13 milliards d’années, temps à peu près nécessaires pour former ce quasar qui est un regroupement progressif d’étoiles, lequel exige un temps extrêmes long.
Ce qui est fascinant dans cette affaire, c’est le
poids du dogme qui écrase l’intelligence des hommes de sciences les plus
éminents. Manifestement, il est IMPOSSIBLE qu’un tel quasar ait pu se former en
690 millions d’années mais la théorie IMPOSE la naissance par big bang d’un
univers en expansion daté, il y a 13 milliards d’années. On ne touchera pas à cette
théorie obsolète et on déclarera « qu’une histoire passionnante de la
jeunesse de l'univers qui reste à écrire. ». L’humanité d’aujourd’hui vit
avec ce gros MENSONGE qui lui interdit de progresser dans la connaissance de la
vérité sur l’exacte origine de son être.