lundi 23 avril 2018

25 – L’EQUIVALENCE MASSE/ENERGIE EN QUESTION



«  En mécanique newtonienne, l'énergie d'une particule isolée provient de sa vitesse et se manifeste sous forme d'énergie cinétique. Au contraire, d'une façon inattendue à l'époque de sa découverte, E = mc2 exprime qu'une particule de masse m possède intrinsèquement une énergie E, même si elle est au repos. Elle stipule que la masse fait partie de l’énergie totale d'un corps, comme l'est l’énergie cinétique. L’énergie totale d’un corps devient donc la somme de son énergie cinétique et de son énergie de masse. »

Le moins que l’on puisse dire c’est que la physique d’Einstein est fondée sur un remarquable oxymore doublée d’une atteinte grave au principe d’identité. En effet, une énergie est l’expression d’un mouvement alors même qu’un corps au repos est sans mouvement et donc sans énergie. Or, selon Einstein un corps au repos possède intrinsèquement une énergie.  Il serait donc à la fois au repos et en mouvement.

D’où cette deuxième anomalie : la masse est à la fois elle-même et autre chose qu’elle-même, à la fois matière ET énergie. De fait, toute la masse peut se transmuer en énergie, c’est-à-dire en mouvement ; mais en mouvement de quoi puisque la masse s’est dissipée en énergie ? Quand une masse est annihilée elle éclate en photons qui emportent son énergie  à la vitesse C. Nous retrouvons alors des corps en mouvement – des photons- animés d’une vitesse, et l’énergie cinétique de la mécanique newtonienne classique.

Tout se passe comme si ces photons étaient emprisonnés dans la particule mais comme ceux-ci ne peuvent exister qu’en mouvement, nous ne parvenons toujours pas à comprendre COMMENT la masse au repos contient de l’énergie et nous avons vu que celle-ci ne peut se présenter autrement que sous forme de photons. En effet « l’énergie pure » n’a aucun sens puisque selon une stricte définition elle n’est que la MESURE du mouvement d’un corps. A ce stade l’équivalence masse-énergie signifie que cette masse contient du mouvement, qu’un corps au repos contient un mouvement. Nous retombons dans l’oxymore précité sans guère avoir avancé.

En stricte logique, si une particule CONTIENT de l’énergie elle possède du mouvement ; de là il faut conclure que la particule EST en mouvement, que celle-ci n’existe qu’en mouvement puisque aussi bien exister c’est être en mouvement ; Et la première définition de la vie c’est justement avoir de l’énergie pour croître et se développer. Si une particule au repos est en mouvement, il s’agit de savoir comment s’exprime celui-ci et manifestement le repos en question est celui d’une absence de translation dans l’espace. Le mouvement en question est donc celui d’une rotation de la particule sur elle-même, seule hypothèse qui concilier le repos et le mouvement : la particule tourne sans pour autant se déplacer, son mouvement est donc immobile. Ainsi doit se comprendre l’équivalence d’Einstein entre la masse et l’énergie.

Que se passe-t-il lorsque la particule est annihilée ? Sa rotation de spin est stoppée MAIS se transforme en mouvement rectiligne des photons. La grande différence entre photons et matière tient donc essentiellement dans la NATURE de leur mouvement : rectiligne pour le photon, de spin pour la particule.

Ainsi, la particule en rotation sur elle-même maintient son intégrité physique et donc son existence par la conservation de son énergie-mouvement à partir de laquelle les associations électromagnétiques et nucléaires seront rendu possibles. La première manifestation de la vie et sa persévérance résident dans ce mouvement immobile des particules qui pour se maintenir doivent conserver leur énergie. Masse et énergie ne sont pas équivalentes ni ne peuvent se transmuer l’une en l’autre : il n’y a de masse possible qu’autant qu’elle garde son énergie de rotation et la masse qui disparait ne se transforme pas en énergie mais se dissipe en photons.

mardi 10 avril 2018

24 – LA RESISTANCE DE L’ESPACE EN QUESTION






Cette célèbre équation relativiste mesure l’augmentation de la masse en proportion de celle de la vitesse. De fait, il ne s’agit pas de la masse-matière, ce qui n’aurait aucun sens, mais de la masse inertielle. Nous pouvons lire cette équation de la façon suivante : l’inertie d’une masse augmente avec sa vitesse. Jusque-là, tout parait normal, sauf qu’il faut rajouter à cette inertie « classique »le coefficient relativiste 1-v²/c² . Quelle est sa signification ?  Une fraction de l’énergie du mouvement ne va plus accélérer le corps, toute l’énergie ne va pas se transformer en mouvement, mais au CONTRAIRE va le  freiner ;  de telle sorte aux approche de C cette « masse relativiste » va rencontrer un « mur » , toute l’énergie supplémentaire se transformera en résistance à son propre mouvement.

Tout se passe « comme si » la masse-matière m augmentait alors même qu’il s’agit d’une masse relativiste « composée » uniquement d’énergie, ce qu’autorise l’équivalence masse-énergie. Nous avons alors affaire à un des plus beaux tours de passe-passe théorique qui tout à la fois nous faire croire que la masse-matière augmente (ce qu’indique clairement l’écriture de l’équation) tout en affirmant le contraire, qu’il s’agit de la masse-énergie relativiste. Quelle est alors l’intention de cette habile manœuvre théorique ? C’est de trouver une justification à cette résistance au mouvement d’un corps dans un espace vide censé être sans réalité, sans effectivité.

Et en effet, si cette résistance n’existait pas, une action infime permettrait de propulser un corps à une vitesse infinie selon une distance elle-même infinie. Par cette équation, en attribuant à la masse relative une auto-résistance, Einstein interdit ainsi le mouvement infini : il existe une vitesse limite C qu’aucun corps ne peut dépasser et cette limite est interne à la masse ; une particule détient tout à la fois le principe de son mouvement et une capacité à s’autolimiter ! La matière reste en tête à tête avec elle-même, l’espace reste désespérément vide et sans action sur les corps qui le traversent.

Ainsi Einstein a-t-il enfouit dans les abymes les plus profonds ce vieux serpent de mer qu’est l’éther, ce dont la communauté des physiciens lui fut particulièrement reconnaissante. Il faut croire pourtant, que comme tout serpent de mer, celui-ci est appelé à resurgir sur le mode d’une question fondamentale : de quoi l’espace est-il plein pour ainsi opposer une résistance au mouvement en son sein et interdir ainsi une vitesse infinie ?