« En mécanique newtonienne, l'énergie d'une particule isolée provient de
sa vitesse et se manifeste sous forme d'énergie cinétique. Au contraire, d'une
façon inattendue à l'époque de sa découverte, E = mc2 exprime qu'une particule de masse m possède intrinsèquement une énergie
E, même si elle est au repos.
Elle stipule que la masse fait partie de l’énergie totale d'un corps, comme
l'est l’énergie cinétique. L’énergie totale d’un corps devient donc la
somme de son énergie cinétique et de son énergie de masse. »
Le moins que l’on puisse dire
c’est que la physique d’Einstein est fondée sur un remarquable oxymore doublée
d’une atteinte grave au principe d’identité. En effet, une énergie est
l’expression d’un mouvement alors même qu’un corps au repos est sans mouvement
et donc sans énergie. Or, selon Einstein un corps au repos possède intrinsèquement
une énergie. Il serait donc à la fois au
repos et en mouvement.
D’où cette deuxième
anomalie : la masse est à la fois elle-même et autre chose qu’elle-même, à
la fois matière ET énergie. De fait, toute la masse peut se transmuer en énergie,
c’est-à-dire en mouvement ; mais en mouvement de quoi puisque la masse
s’est dissipée en énergie ? Quand une masse est annihilée elle éclate en
photons qui emportent son énergie à la
vitesse C. Nous retrouvons alors des corps en mouvement – des photons- animés
d’une vitesse, et l’énergie cinétique de la mécanique newtonienne classique.
Tout se passe comme si ces
photons étaient emprisonnés dans la particule mais comme ceux-ci ne peuvent
exister qu’en mouvement, nous ne parvenons toujours pas à comprendre COMMENT la
masse au repos contient de l’énergie et nous avons vu que celle-ci ne peut se
présenter autrement que sous forme de photons. En effet « l’énergie
pure » n’a aucun sens puisque selon une stricte définition elle n’est que
la MESURE du mouvement d’un corps. A ce stade l’équivalence masse-énergie
signifie que cette masse contient du mouvement, qu’un corps au repos contient
un mouvement. Nous retombons dans l’oxymore précité sans guère avoir avancé.
En stricte logique, si une
particule CONTIENT de l’énergie elle possède du mouvement ; de là il faut
conclure que la particule EST en mouvement, que celle-ci n’existe qu’en
mouvement puisque aussi bien exister c’est être en mouvement ; Et la
première définition de la vie c’est justement avoir de l’énergie pour croître
et se développer. Si une particule au repos est en mouvement, il s’agit de
savoir comment s’exprime celui-ci et manifestement le repos en question est
celui d’une absence de translation dans l’espace. Le mouvement en question est
donc celui d’une rotation de la particule sur elle-même, seule hypothèse qui
concilier le repos et le mouvement : la particule tourne sans pour autant
se déplacer, son mouvement est donc immobile. Ainsi doit se comprendre l’équivalence
d’Einstein entre la masse et l’énergie.
Que se passe-t-il lorsque la
particule est annihilée ? Sa rotation de spin est stoppée MAIS se
transforme en mouvement rectiligne des photons. La grande différence entre
photons et matière tient donc essentiellement dans la NATURE de leur mouvement :
rectiligne pour le photon, de spin pour la particule.
Ainsi, la particule en rotation
sur elle-même maintient son intégrité physique et donc son existence par la
conservation de son énergie-mouvement à partir de laquelle les associations
électromagnétiques et nucléaires seront rendu possibles. La première
manifestation de la vie et sa persévérance résident dans ce mouvement immobile
des particules qui pour se maintenir doivent conserver leur énergie. Masse et
énergie ne sont pas équivalentes ni ne peuvent se transmuer l’une en l’autre :
il n’y a de masse possible qu’autant qu’elle garde son énergie de rotation et
la masse qui disparait ne se transforme pas en énergie mais se dissipe en
photons.